Les cyanobactéries

Les cyanobactéries

Vous pensez être touchés?

Si vous suspectez une fleur d’eau de cyanobactéries sur votre plan d’eau ou votre rivière, remplissez le formulaire de constatation et contactez l’OBVAJ ainsi que le bureau local du MDDELCC (maintenant MELCC) pour votre région.

  • Certaines cyanobactéries, ou algues bleu-vert, ont la caractéristique de pouvoir produire des toxines lorsqu’elles se développent en trop grande quantité. Une prolifération peut être provoquée par divers facteurs tels que la température élevée de l’eau, le faible courant ou la stagnation de l’eau. Empêcher les surcharges de phosphore dans les plans d’eau et en amont dans le bassin versant est la meilleure solution contre la prolifération des algues bleu-vert. Pour ce faire, un effort collectif est essentiel tant de la part des citoyens que des utilisateurs industriels, des autorités municipales ainsi que gouvernementales.

  • La présence de cyanobactéries est naturelle dans nos lacs et nos rivières, elles y sont présentes depuis des millions d’années et contribuent au bon fonctionnement de nos écosystèmes. Toutefois, leur développement problématique actuel est anormal et il résulte en grande partie des apports en phosphore. Un surplus de phosphore se retrouve dans les eaux domestiques ou encore, dans les eaux de ruissellement et de drainage qui s’écoulent des zones déboisées, des champs ou terrains riverains enrichis par les engrais, le compost, les fumiers et les lisiers.

  • Les cyanobactéries ne sont pas des algues à proprement parler, mais elles se comportent comme tel. Elles apprécient la chaleur, la lumière et les apports en éléments nutritifs comme l’azote, le phosphore et le potassium. Ces trois éléments se trouvent en abondance dans le sol, dans les engrais… et dans les eaux usées que nous rejetons dans l’environnement.

    Plus nous déversons ces éléments nutritifs dans l’eau, plus nous encourageons le développement des cyanobactéries.

  • Vous avez la plus grande probabilité d’en observer lors des belles journées ensoleillées de l’été, lorsque vous avez envie de vous baigner dans votre lac de villégiature! En Abitibi-Jamésie, plusieurs étendues d’eau sont officiellement touchées depuis quelques années, notamment l’est du Lac Abitibi, la Rivière La Sarre, le Lac d’Alembert, la rivière Thompson et le Lac de Montigny. Des épisodes de fleur d’eau de cyanobactéries s’y développent régulièrement.

  • Même si la fleur d’eau aperçue plus tôt  a disparue, signalez-la en communiquant avec le bureau du MDDELCC (maintenant MELCC) de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec (Téléphone : 819 763-3333 ou cliquez ici)

    • Réduction de l’érosion, aménagement de bandes riveraines, modification des tracés d’accès à l’eau, etc.
    • Restaurer la végétation des rives, ou ne pas défricher afin d’éviter une croissance.  En effet, les végétaux en bordure des plans d’eau retiennent les sols possiblement riches en phosphore, il est donc conseiller de faire la plantation d’arbres et arbustes sur la bande riveraine,
    • Réduction des apports d’eaux usées, entretien des systèmes de traitement d’eaux usées pour minimiser les apports en phosphore (fosses septiques, aménagement de champs d’épuration, raccordements à l’égout, etc.).

Pour faciliter la concertation et les actions communes, il est souvent utile d’organiser les riverains en une association de riverains de lacs.

Voici un dépliant du MDDEFP (Ministère du Développement durable, environnement, faune et parcs, 2013) donnant diverses informations sur les cyanobactéries : algues bleu-vert dans nos plans d’eau

 

Le bilan de 2015

Le présent document montre les 38 plans d’eau officiellement touchés en Abitibi-Témiscamingue dont 15 sur notre territoire:

  • Le Lac Abitibi;
  • Le Lac d’Alembert;
  • Le Lac Desvaux;
  • Le Lac Duparquet;
  • La Rivière La Sarre;
  • Le Lac Beauchamp;
  • La Lac Blouin;
  • Le Lac La Motte;
  • Le Lac Legendre;
  • Le Lac Lemoine;
  • Le Lac Malartic;
  • Le Lac de Montigny;
  • Le Lac Sabourin;
  • La Rivière Thompson;
  • Le Lac des Carifels.

L’ampleur de ces impacts sur la ressource en eau va principalement dépendre des changements de comportements que nous allons apporter, que nous appelons LES BONNES PRATIQUES. Il est temps d’agir! Vous vous demandez comment participer?

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